On commence par choisir une aubergine à point
C’est le premier principe : plus une aubergine est vieille, plus elle aura de graines et plus elle sera amère et difficile à cuire. Laissez donc de côté les pièces fripées ou molles, une aubergine « comme il faut » est lisse, ferme et brillante : on doit se voir dedans !
Faire dégorger
Je vous entends d’ici, oui vous, les lecteurs blasés : « Ha oui pffff – bien sur faire dégorger, mais ça on le sait hein c’est pas un scoop ». Oui oui oui oui oui …..
Mais QUI parmi vous le fait vraiment hein ? On le sait bien nous, que c’est typiquement le truc qu’on zappe quand on est pressés / on a la flemme / on veut regarder le Petit Journal. Alors faites nous plaisir, faites VRAIMENT dégorger vos aubergines : un petit voile de sel fin, 30 minutes de pause, puis un rinçage-essuyage en règle sont des étapes nécessaires à la bonne réussite de vos aubergines, bande de petits flemmards.
Piquoter franchement
Quelque soit le mode de cuisson de votre aubergine, incisez-la de quelques pointes de couteau. Glissez-y éventuellement des gousses d’ail ou un peu d’huile d’olive : cela conduira la chaleur au coeur de la chair de l’aubergine et permettra une cuisson mieux répartie.
Pré-cuire
Même si votre recette ne réserve pas un traitement spécial à vos aubergines, croyez-en notre vieille expérience : commencez par cuisiner celles ci et rajoutez leur une bonne demie heure de cuisson par rapport aux autres légumes. Faites leur prendre de l’avance !
S’y prendre la veille
Les aubergines aiment la re-cuisson, elles y gagnent souvent en goût et en fondant. Si votre recette s’y prête, n’hésitez donc pas à la préparer la veille et à la faire doucement réchauffer le jour même : le résultat n’en sera que meilleur !