On croit avoir tout vu et tout lu sur la grande Catherine. Il était une fois Deneuve prouve qu'il n'en est rien. Plus qu'une simple compilation des articles du magazine Sofilm, mieux qu'un beau livre avec images sur papier glacé, l'ouvrage richement illustré déshabille l'icône du cinéma français avec une multitude d'angles, certains attendus (la haute couture, Jacques Demy) et d'autres, originaux. La mère de famille, la féministe controversée, la partenaire de Gérard Depardieu (chapitre à lire avant sa suppression dans la prochaine édition ?), la flambeuse, la scandaleuse, mais aussi les rencontres ratées avec Godard, Sautet, Hitchcock et Eastwood…
Deneuve sous toutes les facettes, racontée par les autres (Pierre Salvadori, Régis Wargnier, Hirokazu Kore-eda, Gilles Jacob) et par elle-même. Dans un long entretien, elle confie : « Marco Ferreri gueulait tout le temps. Il gueulait et il devenait méchant. Moi, ça m'impressionnait énormément. Par exemple, quelqu'un avec qui j'aurais adoré travailler, mais dont on me disait les pires choses, c'est Maurice Pialat. On a eu un projet ensemble qui ne s'est jamais réalisé. » Deneuve-Pialat, un beau fantasme de cinéphile.
Des dizaines d'images et plus de 250 pages, soit 1,9 kg, pour raconter six décennies de rock « made in France », et prouver que John Lennon avait tort quand il le comparaît au vin anglais. Sous la houlette de Didier Varrod, sémillant directeur de la musique à Radio France, Patrice Bardot et Alexis Bernier, animateurs de la revue Tsugi, quelques-unes des plus belles plumes de la critique musicale d'ici se sont unies pour revenir sur une épopée bien française.
L'histoire commence place de la Nation le 22 juin 1963, avec le rassemblement organisé par la revue Salut les copains, et n'est toujours pas terminée à l'heure qu'il est. D'Eddy Mitchell à Gojira, de Bashung à Didier Wampas, les figures hautes en couleurs côtoient une revue des salles emblématiques, des villes phares et des mouvements qui ont secoué le pays de Mireille Mathieu et Dalida.