Et si la vie n'est qu'une question de choix ?
L’histoire débute avec la toux d’un homme dans la nuit. Cette onomatopée est le seul et unique son qui rythme l’album. On le voit qui se réveille auprès de sa compagne, boit un peu d’eau et se rendort. On suit ensuite sa journée, assez classique, de cigarette en cigarette. Et lorsqu’on lui découvre un cancer au poumon, ce sont ses souvenirs qui se déploient au fil des pages : sa première cigarette, sa première petite amie... Cauchemars et souvenirs finissent par s’entrelacer dans des volutes de fumée. Sans parole mais non sans voix, ce récit traite du sujet difficile de la fin de vie d’un malade du cancer, affection due ici à une habitude ordinaire, qui semble anodine. Les deux autrices s’emparent d’un thème qui nous touche tous, de près ou de loin.
Si les paquets de clope avaient la place d’imprimer des BD complètes au verso de leurs emballages, Fumée serait assurément un argument percutant pour inciter les gens à arrêter de fumer. Car bien que muet, cet album a un message on ne peut plus éloquent, au cas où vous l’ignoriez : FUMER TUE ! Nous assistons ici progressivement, lentement, étape par étape, à la maladie puis à la mort d’un gros fumeur, un invétéré intoxiqué de la clope. Le phénomène est d’une grande banalité : il cause 75 000 morts chaque année en France. Champion incontestable devant toutes les autres addictions. Notre personnage central sans nom (puisque tout est muet) débute le récit en toussant, et pas qu’un peu. La clope a visiblement fait son œuvre.
L’histoire débute avec la toux d’un homme dans la nuit. Cette onomatopée est le seul et unique son qui rythme l’album. On le voit qui se réveille auprès de sa compagne, boit un peu d’eau et se rendort. On suit ensuite sa journée, assez classique, de cigarette en cigarette. Et lorsqu’on lui découvre un cancer au poumon, ce sont ses souvenirs qui se déploient au fil des pages : sa première cigarette, sa première petite amie... Cauchemars et souvenirs finissent par s’entrelacer dans des volutes de fumée. Sans parole mais non sans voix, ce récit traite du sujet difficile de la fin de vie d’un malade du cancer, affection due ici à une habitude ordinaire, qui semble anodine. Les deux autrices s’emparent d’un thème qui nous touche tous, de près ou de loin.
Si les paquets de clope avaient la place d’imprimer des BD complètes au verso de leurs emballages, Fumée serait assurément un argument percutant pour inciter les gens à arrêter de fumer. Car bien que muet, cet album a un message on ne peut plus éloquent, au cas où vous l’ignoriez : FUMER TUE ! Nous assistons ici progressivement, lentement, étape par étape, à la maladie puis à la mort d’un gros fumeur, un invétéré intoxiqué de la clope. Le phénomène est d’une grande banalité : il cause 75 000 morts chaque année en France. Champion incontestable devant toutes les autres addictions. Notre personnage central sans nom (puisque tout est muet) débute le récit en toussant, et pas qu’un peu. La clope a visiblement fait son œuvre.