Il n’y a pas un « écoféminisme » avec une porte-parole et une charte graphique. C’est un mouvement pluriel, radical, riche, dans la forme comme dans le fond. Les militantes et penseuses ont en commun de faire le lien entre patriarcat, crise écologique et capitalisme.
Pas question donc de rendre le capitalisme plus vert, le patriarcat plus inclusif et de se contenter de faire des couronnes de fleurs à la campagne. Il s’agit, pour les écoféministes, de rabattre toutes les cartes de ce système profondément inégalitaire, colonialiste et dévastateur.
Cet ouvrage n’est pas une thèse universitaire ni une encyclopédie exhaustive sur l’histoire du mouvement écoféministe, de ses origines à aujourd’hui.
C’est d’avantage une carte d’orientation, un guide d’introduction pour comprendre ce mouvement et s’emparer de sa boîte à outils et réflexions, avec des portraits de penseuses et de militantes, des rétrospectives historiques et théoriques, des focus thématiques et des pistes pour engager un pas de côté, le grand saut ou la révolution. C’est selon.