« Il chantait pour les enfants lorsqu’ils étaient petits. Il se souvient de leurs mains potelées qui applaudissaient maladroitement, de leurs visages concentrés qui ne savaient pas encore façonner ces mots, si difficiles dans une petite bouche d’enfant : « Encore ! Encore ! » C’est ce qu’ils criaient, et il continuait. Toujours la même chanson. Une chanson qui ne veut pas le laisser en paix.
La nuit le recouvre de son aile noire, pesante, et la chanson des enfants lui revient, mais il ne se souvient plus du texte, seulement de la mélodie et de fragments comme une ritournelle : Et l’on pendouilla Pierre, tralala lala lala lala lala la la, et l’on pendouilla Pieeerre, et sa Jeanette avec et sa Jeanette avec... »
Une grande serre est à l’abandon aux abords d’un village danois. Elle appartenait autrefois à Albert et à Nelly qui vivaient là, avec leurs jumeaux. Jusqu’à ce que la tragédie frappe la famille. Désormais, Albert y demeure seul, enfermé dans ses souvenirs et ses regrets.
Lorsqu’une femme fraîchement divorcée et sa fille Anemone s’installent dans la maison juste à côté de la serre, Albert reprend doucement goût à la vie au contact de l’enfant, mais l’équilibre fragile du village en est affecté.
Traduit du danois par Catherine Renaud
La nuit le recouvre de son aile noire, pesante, et la chanson des enfants lui revient, mais il ne se souvient plus du texte, seulement de la mélodie et de fragments comme une ritournelle : Et l’on pendouilla Pierre, tralala lala lala lala lala la la, et l’on pendouilla Pieeerre, et sa Jeanette avec et sa Jeanette avec... »
Une grande serre est à l’abandon aux abords d’un village danois. Elle appartenait autrefois à Albert et à Nelly qui vivaient là, avec leurs jumeaux. Jusqu’à ce que la tragédie frappe la famille. Désormais, Albert y demeure seul, enfermé dans ses souvenirs et ses regrets.
Lorsqu’une femme fraîchement divorcée et sa fille Anemone s’installent dans la maison juste à côté de la serre, Albert reprend doucement goût à la vie au contact de l’enfant, mais l’équilibre fragile du village en est affecté.
Traduit du danois par Catherine Renaud