L’hiver est déjà bien avancé à Stockholm lorsque Mère quitte le Congo pour la Suède, accompagnée de ses deux plus jeunes filles, Kapi et Joséphine. À leur arrivée, elles sont accueillies par le froid. Le vrai, celui qui pénètre jusqu’au cerveau et enserre tout dans son étau. Elles retrouvent aussi Ma, la grand-mère, l’oncle Kazadi, la tante Luboya, et la chaleureuse troupe de cousins et de cousines. On n’attend plus qu’Ésaïe, le mari de Mère, celui par qui le mal est arrivé.
Dans ce deuxième roman, Kayo Mpoyi explore le sujet de la mémoire. Telle une archéologue, elle tente de dépoussiérer et de reconstituer l’histoire d’une mère, en retraçant les événements à jamais tus. Elle exhume des récits de femmes, d’exils et d’oppressions, mais aussi de puissance, de liberté et d’amour. Poursuivie par cette question : la fiction a-t-elle le pouvoir de combler le silence ?
Dans ce deuxième roman, Kayo Mpoyi explore le sujet de la mémoire. Telle une archéologue, elle tente de dépoussiérer et de reconstituer l’histoire d’une mère, en retraçant les événements à jamais tus. Elle exhume des récits de femmes, d’exils et d’oppressions, mais aussi de puissance, de liberté et d’amour. Poursuivie par cette question : la fiction a-t-elle le pouvoir de combler le silence ?
« Il est heureux que le parcours de cette jeune écrivaine talentueuse ait donné naissance à un roman sur une famille dont les rapports de domination racontent la société dans laquelle ils s’inscrivent. »
Mabrouck Rachedi (Jeune Afrique)