Cet album est un vibrant hommage à Simone Veil, figure féministe populaire et discrète. Le récit s’attache aux temps forts de sa vie, de la loi pour l’IVG défendue à l’assemblée nationale, à son enfance à Nice avant d’être déportée avec sa famille.
Simone Jacob est née en 1927 à Nice. À 17 ans elle est déportée à Auschwitz, avec toute sa famille. Ses sœurs et elle reviendront du camp de concentration. Cette période l'a marquée à jamais. En 1946, elle épouse Antoine Veil. Magistrat, elle devient en 1974, ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing, chargée de défendre la loi sur l'IVG. En 1993, elle occupe à nouveau la fonction de ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement d'Édouard Balladur. Simone Veil a également été députée européenne et membre du Conseil constitutionnel. Elle était présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Cette femme de conviction s'est très peu confiée. Le grand public ne connaissait que sommairement son parcours de déportée. Elle a attendu d’avoir 80 ans pour écrire ses mémoires (Une Vie, Ed. Stock). Elle raconte que c'est une kapo, sans doute une prostituée Polonaise, qui lui a sauvé la vie en lui disant : «Tu es trop belle pour mourir ici...».
Chez nous comme dans tant de familles juives françaises, la mort a frappé tôt et fort
Simone Jacob est née en 1927 à Nice. À 17 ans elle est déportée à Auschwitz, avec toute sa famille. Ses sœurs et elle reviendront du camp de concentration. Cette période l'a marquée à jamais. En 1946, elle épouse Antoine Veil. Magistrat, elle devient en 1974, ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing, chargée de défendre la loi sur l'IVG. En 1993, elle occupe à nouveau la fonction de ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement d'Édouard Balladur. Simone Veil a également été députée européenne et membre du Conseil constitutionnel. Elle était présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Cette femme de conviction s'est très peu confiée. Le grand public ne connaissait que sommairement son parcours de déportée. Elle a attendu d’avoir 80 ans pour écrire ses mémoires (Une Vie, Ed. Stock). Elle raconte que c'est une kapo, sans doute une prostituée Polonaise, qui lui a sauvé la vie en lui disant : «Tu es trop belle pour mourir ici...».
Chez nous comme dans tant de familles juives françaises, la mort a frappé tôt et fort